Départ le samedi 1er juillet retour en TGV le 10 juillet.
1ère Etape: Blangy-Tronville / Juilly samedi 1er juillet 2017
Bonjour à tous, le grand jour est arrivé pour moi, bon ce matin la fête a été un peu gâchée par la météo, boire un café dehors avec tout le monde aurait été plus sympa. Mais bon on ne choisit pas.
En tout cas merci à tous pour les petits mots d'encouragement et pour ceux qui ont ramené des gâteaux.
Merciiiiiiiiii aussi aux Rouleux qui m'ont accompagné un bout sous la pluie et à Benji d'être venu sur la route à notre rencontre pour faire des photos, et en plus, ça personne ne le sait, mais il est retourné chez lui en voiture, a pris sa moto pour faire une dixaine de km avec moi. Encore un grand merciiiiiiiiii à vous tous et un énorme bisou à ma puce qui m'a laissé réaliser ce projet, ah oui gros bisous à toi aussi Léa (poupette).
Bon, après tout ça, il a fallu pédaler, la pluie s'est arrêtée au bout d'une heure et après temps gris et humide.
J'ai fait environ 15 km de chemins de terre ou sentiers herbeux . Du coup j'ai pu me rendre compte que mes pneus routes ne tenaient pas du tout dans la boue, il vaudrait mieux que la pluie ne m'accompagne pas, par moment je roulais à 7 km/h.
Comme j'ai pris du retard, sur le temps prévu, j'ai commencé à avoir faim vers 14h00 mais les villages que je traversais étaient fantomatiques, je suis allé jusqu'à Pont-Sainte-Maxence pour manger, 15h30 et juste un MC Do, ça ne me tentais pas, mais je me suis mis en terrasse pour rester à côté de mon vélo. 90 km au compteur, normalement il m'en restait 37, bon j'en ai refait 49. L'humidité m'empêchait de voir mon GPS, j'ai dû faire demi-tour à plusieurs reprises. Total de la journée 140 au lieu de 127. Je suis arrivé vers 18h15 à la chambre d'hôte. Pour la petite histoire, quand je me suis arrêté pour manger, je me suis rendu compte que le sac qui est devant mon guidon n'était pas étanche, pourtant il est vendu comme tel. Tous mes papiers sont trempés, et en vidant mon sac à dos ce soir , idem. Ma chambre ressemble à grand séchoir, j'en ai accroché partout. Pas de douleur musculaire pour l'instant. Voilà voilà , demain petit déj à 8h00. Départ à 9h00 pour je l'espère un parcours sans flotte. Pascal.
2ème Étape Juilly/Cépoy le 2 juillet 2017
147 Km pendant 9h00 à 16,3 km/h seulement.
Encore un départ sous la pluie, mais là jusqu'à 15h30, après grisaille et enfin soleil à partir de 17h30. J'ai mis plus de temps que prévu, je suis arrivé à 20h00 aux chambres d'hôtes. J'ai traversé 2 villes assez grandes avec de grands rond-points je ne pouvais pas aller à plus de 13 km/h. Je suis aussi passé dans des bois dont la forêt de Fontainebleau et un truc que j'aime de moins en moins, 40 km de chemins de halage, c'est monotone et ça roule pas. Sinon j'ai vu de beaux paysages et de supers chemins forestiers. Et aussi au départ les avions qui atterrissaient a l'aéroport CD, trains sortis, je sentais le souffle des réacteurs. Il est minuit, je commence à avoir des crampes aux quadriceps. Bon il faut dormir, demain 144 km. Bonne nuit.
3ème Étape Cépoy/ Marseille Les Aubigny le 3 juillet 2017.
Je devais faire 144 km, j'en ai fait 160 avec 750 de D+ sur 30 km seulement, le reste était plat. Au départ encore un peu de halage le long du Loing,après départementales et chemins goudronnés, un peu de chemins de terre et de sable. Eh là .... première chute à la Eric, ceux qui roulent le dimanche comprendront.... pour les autres, c'est une chute à l'arrêt sans déclipser les pédales, ça peut faire mal. Bon j'ai un hématome au genou, un petit. Sinon, comme s'était un peu long, j'ai quitté le bord de la Loire pour monter sur Sancerre, j'ai roulé dans les vignes, et là pour monter dans la ville, euh... une cote de 3 km à 10%, bon bin je l'ai grimpé honteusement à 9km/h, j'avais déjà 120 km dans les jambes. J'ai vu de très beaux paysages, nous habitons un beau pays. Je suis arrivé aux chambres d'hôtes à 19h50 avec mal au cul sur les 20 derniers km. Les jambes ça va, pas de crampes pour l'instant. J'en suis à 446,4 km en 3 jours, à partir de demain je fais moins de distance, si tout va bien j'ai prévu 114. Je vous remercie tous pour vos encouragements, je ne vous réponds pas pour l'instant, je manque de temps, mais en tout cas Merciiiiiiiiii à tous. Bon il est 23h00, il va falloir faire dodo. Pascal
4ème Etape: Marseille Les Aubigny / Paray-sous-Brailles, le 4 juillet 2017
125 km à 18,5 km/h de moyenne, 650 m de dénivelé. 571,4 km depuis le départ.
C'est l'étape la plus sympa depuis le départ, pour plusieurs raisons, la 1ère pas de pluie, j'ai roulé en maillot, alors que j'avais une tenue de pluie depuis le début, la 2ème, moins de km. Je suis parti tranquillement à 9h00, les jambes ça va à partir de 10 km, après nikel pas de douleur, par contre j'ai eu très vite mal aux fesses, le matin j'ai fait 60 km seulement, en profitant du paysage, je suis passé à Nevers où j'ai quitté la Loire, qui est magnifique à certains endroits. Je suis allé déjeuner à Dornes mais là, une petite route toute droite avec des côtes et du faux plat montant, très chiant. Du coup j'en ai profité pour mettre en pratique les conseils de Christophe de chez Biogym, 3 fois à fond pendant 20 secondes, pour retirer les mauvaises toxines accumulées dans les jambes. Ça fait du bien et pendant ce temps là je n'ai pas pensé à mes fesses et à la route.
Après un copieux repas, je suis parti tranquillement vers l'Auvergne, là les dénivelés changent et au loin je voyais ce qui m'attend dans les prochains jours, la montagne.
Les paysages changes aussi, comme j'avais de l'avance j'ai réduit l'allure et j'ai fait des photos comme un touriste, je suis passé dans Moulin, où j'en ai profité pour laver mon vélo. Les chambres d'hôtes ne faisaient pas de repas, mais m'avait conseillé un routier, j'y suis arrivé à 17h30. Ça change des arrivées à 20h00. Après mon repas 6 km vers mon lit et un bain. Bon demain, pas sûr que j'arrive en avance 103 km avec 1323 de dénivelé.
À demain pour de nouvelles aventures.
A oui, Petit Kangourou, j'ai pris une poche, mais à eau dans mon sac, toujours sur mon dos. Pascal.
5ème Étape: Paray-sous-Brailles / St-Etiennes-sur-Usson, le 5 juillet 2017.
117 km 9h00 de vélo, 1348 de dénivelé. 689,1 km depuis le départ.
Bonjour à tous, de plus en plus nombreux, merci à tous pour vos encouragements.
Bon, alors après une bonne nuit et un petit déj, je pars léger sur les routes d'Auvergne déjà avec du soleil, au bout de 3 km, une voiture me double en claxonant et en me faisant de grands signes, s'était la dame des chambres d'hôtes, qui me ramenait mon sac à dos, oublié là où j'ai préparé mon vélo. Euh... c'est pour ça que j'en me sentais léger.
Après avoir récupéré mon bien, je repars, mon objectif de la journée est normalement de 103 km.
Là dès le départ je sens que ça grimpe, mais j'ai l'impression d'avoir grimpé toute la journée. On passe d'une vallée à l'autre mais tout le temps, vous allez me dire "il y a des descentes " oui mais elles paraissent très courtes et très techniques dans les chemins de terre. Sinon encore de très beaux paysages et les montagnes se dressent au loin. Ça c'était en début d'après-midi, après un déjeuner léger prit à Dornes, petit resto avec un patio à l'ombre. Je ne crains pas le soleil mais là j'ai mis de la crème indice 50 par sécurité. Je pense qu'il faisait 35 degrés en plein soleil, et du plein soleil j'en ai eu toute la journée, pas d'ombre même pas un petit peu, sauf sur les 15 derniers km.
Parlons-en des derniers km, mon téléphone qui me guide dans mon parcours était en surchauffe et se coupait de temps en temps et plus de batterie, là c'est la merde. Bon je me suis arrêté dans un café, j'ai bu un panaché, hum ça fait du bien. En discutant avec la patronne du bar, elle me dit que je suis à 3 km des chambres d'hôtes, je regarde l'heure, 19h00, c'est bon j'ai rendez-vous à 19h00 je suis attendu pour manger avec eux, j'arriverai avec 1/4 heure de retard. Eh bin non, je suis arrivé à 20h00, il y avait 7,7 km, mais que des côtes, dont 2 et là j'ai honte mais j'ai dû monter à pieds, 20% dans de la roche et du sable, impossible je roulais à 5 km/h.
Bon j'ai été très bien accueilli par un couple d'anglais, Christine et Jeff
Pendant le repas, j'ai eu une belle crampe, comme celles que j'ai de temps en temps, ils avaient l'air inquiets pour moi.
Aller il est 23h45, je vais m'endormir pour me préparer pour demain. 82 km au programme, et ça grimpe.
Bises à tous.
Pascal
6ème Étape : St-Etiennes-sur-Usson / Saugues, le 6 juillet 2017.
1ère partie : Bonjour à tous, alors je vais vous raconter en 2 parties, vous allez comprendre pourquoi après.
Alors, une bonne nuit à 750 m d'altitude, un petit dej prit dehors avec une vue imprenable ( voir les photos ) . Je quitte cet endroit idyllique vers 9h20 et sans rien oublier cette fois ci.
Là descente de 7 km dont les 3 premiers dans un chemin de roche et de pierres, pas évident avec les jambes un peu raides, c'est même une peu limite, mais bon je me fie à mon GPS. Après ça, de la vallée roulante jusqu'à Brioude. 23 km/h de moyenne. Je bois un diabolo en profite pour faire des photos, je repars vers Brioude La Vieille ( très beau petit village, voir photo ). Il est midi, je reprends la route, direction un p'tit resto à 10 km environ. Au bout de 7 km, je me trompe de chemin, je veux faire demi-tour et là badaboummmm, je suis tombé, encore à l'arrêt, roue avant bloquée dans du sable, comme je n'ai pas pu décrocher mon pied je suis comme une coccinelle sur le dos le vélo accroché à mes chaussures. Une douleur au même genou que la dernière fois, quelques égratignures au coude et au genou. Je repars tout de suite en me disant, je soignerai ça au resto.
Bon le resto était fermé, je me suis rabattu sur un snack bar. Plus je roulais, plus mon genou me faisait mal, j'ai compris en descendant du vélo, il avait doublé de volume, impossible de marcher sans me tenir, comme au snak, il n'avait pas de glace, j'ai acheté 3 canettes de boissons fraîches, que j'ai appuyé sur mon genou. J'ai fait cela une heure, le temps de manger. Ça a dégonflé un peu et la douleur moins intense.
2ème partie:
Je me lève de table difficilement, je remets mon sac, ma casquette, mon casque et là il a triplé de volume, impossible de le plier.
Je suis monté comme j'ai pu sur mon vélo, il me reste 40 km à faire, je vais essayer d'avancer, au début j'ai pédalé d'une jambes, ça sert de faire le con le dimanche matin avec les copains Rouleux. Au bout de 2 km, je me suis dis que je ne pourrai pas continuer comme ça, j'ai pris ma jambe avec mon bras je l'ai levé de force, je suis arrivé à le plier, le plus dure était fait, j'ai pédalé tout doucement et après de plus en plus, ça à marché, je suis arrivé à Saugues à 18h00.
10 km après être remonté sur les vélo, je n'ai rien dit sur les côtes dont une de 15 km c'est long, j'ai demandé de l'eau à des habitants dans un hameau, quand je leurs ai dit " ça monte chez vous", ils m'ont répondu," bin oui la semaine prochaine, y a le Tour de France qui passe devant chez nous". Il me rester 20 km à faire, et là ils me disent, "ohhhhhhh pour aller à Saugues, ça fait que monter", j'ai vérifier, c'est vrai !!!
Aux chambres d'hôtes, ils m'ont très bien accueilli, un endroit pour mettre ma monture et une douche, ça fait du bien, je voulais manger léger, euh...une part de pizza aux fruits de mer, je pensais que c'était le plat, j'ai eu le droit à une omelette aux cèpes, j'ai refusé la salade de légumes qui suivait, mais j'ai craqué pour les 3 fromages de pays.
Voilà, j'espère que demain, mon genou va me laisser tranquille, la sortie du lit va être compliquée, en plus je suis à l'étage. J'ai déjà des difficultés à les descendre d'habitude .
Il faudra que ça aille, j'ai 66 km à faire dont un col à + 1400 mètres.
Bonne nuit à tous.
Bises
Pascal.
Ah oui j'ai oublié : Aujourd'hui 92,1km avec 1595 m de dénivelé et depuis le départ 781,2 km.
7ème Étape: Saugues / Mendes: le 7 juillet 2017.
77,7 km et 2000 m de dénivelé. 858 km depuis le départ.
Alors, parlons du genou, encore enflé, la nuit je me suis obligé à le plier le plus possible, pour qu'il ne soit pas bloqué le matin.
Départ tranquille sur 2 km, puis faux plats montants et grosses côtes à 10 km/h seulement, au bout d'une heure j'avais fait 15 km, ça montait fort quand même je suis passé à côté d'une borne avec marquer 1250 m d'altitude, pour un début qui devait être cool, d'après les autochtones, mais je pense qu'ils ne font pas de vélo. Le genou tient bon, du coup je ne pense plus à mes fesses.
Je prends des pauses pour faire des photos, plus je monte, plus les paysages sont beaux. Je fais une pause plus longue à Grandrieu.
Après 1/2 heure de repos, les gourdes sont pleines. Là j'attaque des côtes plus importantes, une de 1300 mètres et je redescends un peu et là je monte le Col de la Croix Bor 1416 m, ça grimpe, ça grimpe, pourquoi il n'y a pas d'ombre, les paysages sont magnifiques, je suis à 8 km/h, personne sur toute l'ascension, sauf bien sûr des vaches et des chèvres. Avec la chaleur, il y a plein d'odeurs et les bruits de criquets, un régal, aucun regret, je ne pense plus à mon genou, qu'il faut pourtant lever très haut pour bien pédaler.
Je redescends, mais seulement sur 4 km, je pensais descendre plus bas, et bin non, pas ici. Il n'y a pas de villages et des fois des hameaux avec 3 maisons, plus d'eau dans les gourdes! J'ai roulé sur plusieurs kilomètres sans voir personne.
Je suis arrivé dans un village avec un bar, ça tombe bien, plus de batterie dans les téléphones. Il ne faisait pas à manger, mais j'ai pu boire, c'est déjà ça. La tenancière me dit Mende, c'est seulement à 17 km, méfiant je lui demande en temps de route, elle me dit juste après la côte ça descend. Bon la cote s'était un col de 1237 m. Lol. C'est vrai, après ça descend sûr 15 km à plus de 50 km/h.
Je suis arrivé à 15h50 à Mendes. Le parcours très dur, mais avec que 77 km, ça va me permettre de faire du tourisme.
Demain, c'est celle que je redoute le plus depuis le début, 104 km et + de 4000 m de dénivelé.
Bon là, c'est pas bonne nuit, mais bon appétit.
Pascal
8ème Etape: Mende/Anduze le 8 juillet 2017. 113 km et 4115 m de dénivelé:
Celle que je redoutais le plus, mais aussi la plus belle, sur ces deux points, je ne me suis pas trompé.
Départ tranquille sur 2 km, puis une impression bizarre, je voyais la route descendre mais je n'arrivais pas à aller plus vite que 14 km/h. Au bout de 10 minutes, je me suis arrêté pour vérifier que ça n'était pas mes freins ou ma cassette, non tout fonctionnait normalement. Plus loin j'ai compris, il y avait des bornes avec l'altitude, et ça montait vraiment, bizarre bizarre...
De toute façon, après j'ai grimpé 15 km, oh une pancarte d'un col, après j'ai fait une descente de fou à 50/ 60 km/h pendant 15 km. Tout ça dans des paysages gigantesques et magnifiques, moi qui parle souvent de mon genou, là c'est le pied, mais énorme....
Ça a été comme cela tout le parcours, de très grandes montées et de grandes descentes. Il y a un beaucoup de motos, je les comprends. Sinon la météo, grand soleil le matin, chaud et nuageux l'après midi.
Je me suis souvent arrêté pour faire des photos, mais pas assez à mon goût, il fallait bien rejoindre Anduze.
Et j'y arrive, je vais dans le centre ville, là je suis mort, les 10 derniers kilomètres, ont bien tiré sur le genou, j'ai fini dans le dur. Donc je prends mon GPS pour rechercher ma chambre d'hôtes, bon 1,2 km, mais 15 mn en vélo. Lol, pas pour moi je vais avaler ça en 5 minutes, heu..... Bon j'en ai mis 20.... de minutes, La Bastide, c'est l'une des maisons les plus hautes de la ville. Vous voyez une descente de sous sol, et bin pareil, pendant 1,2 km. Bon j'y suis arrivé à 19h00. Surprise!!! en arrivant, il y a un spa. C'est très bien ça.... pour mes vieilles jambes.
Bon demain c'est la fin de l'aventure, faut pas faire le con, ça serait dommage de ne pas y arriver maintenant.
Normalement pas de grosses difficultés, mais je me méfie maintenant, pour les locaux, ça monte un petit peu, avec l'accent chantant, j'ai envie de les croire.
Demain midi, je mange avec ma grande soeur, elle vient me rejoindre à Quissac, elle habite à 25 km, aller dans son village me faisais faire un détour de 55 km, c'est quand même mieux en voiture. Une autre fois peut-être. Lol.
Bon week-end à tous, je rentre dans 2 jours.
Bises
Pascal
Ah oui j'oublie encore, total depuis le départ :
972,1 km . Finalement je vais faire une petite centaine de plus, c'est ça de chercher des endroits pour manger ou boire. Fabrice, je parlais d'eau pas de Rhum.
Et pour la Koala masqué et Petit Kangourou, je n'ai manger que des Bonnes choses.
Merciiiiiiiiii encore à tous pour vos commentaires, textos ou mails. Bin oui, y en a qui n'ont pas trouvé le bouton pour mettre des messages, et ce n'est pas les plus vieux.....
À demain pour la suite des aventures. Lol😉
9ème Etape: Anduze / Montpellier le 9 juillet 2017. 100 km et 675 m de dénivelé.
Après un bon petit déj ce matin, je prends mon temps, départ à 10h00, je n'ai que 25 km à faire pour aller à Quissac pour manger un bout avec ma soeur, la route ne descend toujours pas, je ne sais plus qui m'a dit " tu verras, avant d'arriver à Montpellier ça descend" hum, hum... menteurs. Donc pour l'instant ça roule doucement, les cigales m'accompagnent, c'est bruyant quand même à la longue, on entend pas les voitures arrivées.
Bon avant Quissac, il y a un ancien chemin de fer, transformé en véloroute
Aller, je suis content j'en vais passer une peu de temps avec ma grande soeur. Un p'tit resto à côté d'une rivière avec une très grande salade. Après ça, petite séance de photos, avant de se quitter pour de longs mois.
14h00 départ, il faut remettre la carcasse en route, le genou commence à fatiguer, mais il a quand même tenu plus de 300 km. Au bout d'une 1/2 heure j'ai reçu des gouttes, ah merde le tonnerre gronde, eh oui j'ai pris un orage.
J'ai fini les pieds trempés, mais à 30 degrés ça va, c'est pas la Picardie. Alors je suis parti sous la pluie et je fini avec, ça me fais penser à notre ancien Président.
Je suis arrivé au panneau Montpellier à 16h30. Yeeeeeees, j'ai pris quelques photos et je suis allé repéré mon hôtel qui ouvre seulement à 19h00.
Comme je ne suis plus à 30 km près, je suis allé trempé mes pieds à Palavas , faire autant de kilomètres cela aurait été dommage. J'ai cumulé 1072 km pour traverser la France, j'ai fait une centaine de plus que les prévisions, mais j'ai fait quelques détours.
Défi relevé !!!
Je ne regrette rien, ça serait à refaire, je ne changerai rien. Sauf... mes pneus, j'aurai du garder mes pneus vtt pour plus de sécurité.
Comme vous l'avez certainement vu, je n'ai eu aucun problème technique et aucune crevaison. Une révision avant le partir était indispensable.
Physiquement, je ne me sens pas fatigué, là je commence à avoir mal aux 2 genoux, mais c'est l'histoire de ma vie, ça fait plus de 30 dans que j'en souffre.
Je ne vais rien faire pendant 2 jours, repos complet.
Pour ceux qui me connaissent moins, je ne fais pas de vélo depuis longtemps, ça fera 3 ans en novembre, sur un défi avec David, mon magasinier, eh oui encore un, faire la Beaujolaise, une rando vtt, , nous l'avons relevé avec Fabrice et Olivier Lannoy, bon pour Fabrice ça a été catastrophique, mais il s'est accroché après, aux sorties que nous avons fait par la suite.
Vous voyez, tout est dans l'envie...
Soyez indulgents, j'ai relu certains passages de mes messages, certains mots ou phrases ne veulent rien dire ou de grosses fautes aussi, c'est ça l'écriture automatique des logiciels.
Je prends, le train demain matin, j'en profiterai pour écrire mes dernières lignes.
Merciiiiiiiiii encore à tous pour vos encouragements et votre humour.
À demain
Bises
Pascal.
Je rentre:
C'est plus compliqué de prendre un train que de faire du vélo, la voie a été annoncée 7 mn avant le départ, autant vous dire que ça a été la course avec mon grand sac à vélo, ouf... A 2 minutes et je restais sur le quai.
Hier soir je n'arrivais pas à me connecter sur le blog, j'ai fini à 1h00 du matin. Toutes mes excuses au la koala masquée.
Bilan
J'en profite d'être dans le TGV pour faire une dernière page. Pour moi ça a été un réel plaisir de vous faire partager mon aventure, je n'aurais pas pu le faire en textos. Vos encouragements et soutient mon permis de réaliser ce fameux défi, et oui je vais avoir 50 balais, mais je suis plus en forme qu'à 40 ans, je ne dirais pas, vivement les 60, quelle forme je vais avoir???
Mes genoux ont tenu bon, à part les 2 chutes, mais ça, ça fait partie du sport.
LES CHAMBRES D'HÔTES :
Pour moi, c'est la bonne solution, l'accueil est toujours sympa, les gens sont à votre écoute, les petits déj sont toujours copieux et variés.
Certains faisaient tables d'hôtes, et là pour le coup, j'ai mangé local, chez Christine et Jeff, j'ai même mangé anglais.
Les hôtels
Par obligations et des fois pour le côté pratique.
À Mende, toutes les chambres d'hôtes étaient prises quand j'ai voulu réserver.
Pour Montpellier, il fallait être à côté de la gare. Celui que j'ai trouvé, été un peu froid quand je suis arrivé, bon il avait quand même accepté de recevoir mon colis pour mon sac à vélo. Et ce matin, il a presque pris son café avec moi.
La logistique:
Mes histoires de colis ont beaucoup fait rire et même étonné certains.
Pour moi, c'est économique, 80 euros pour envoyer le tout et aussi, ça évite de partir avec des sacs énormes sur le vélo.
J'en ai pas envoyé partout, mais tous les 2 jours, dedans j'y ai mis un colissimo prêt payé pour le retour, ainsi que 2 maillots, 2 paires de chaussettes, et des barres de pâte d'amande et de pâte des fruits.
Équipements:
J'ai changé de selle, 2 cuissards haut de gamme pour les longues distances, une crème pour les fesses, des gants plus épais sur les paumes de mains, j'ai pris des chaussures de vtt qui ressemblent à des baskets, c'est mieux pour les garder le soir.
Pour les pneus, je me répète, mais il vaut mieux garder des pneus vtt, même si je n'ai pas eu de crevaison.
Là sécurité :
2 choses importantes et essentielles, le claxon, très utile sur les chemins de halage ou les chemins très fréquentés. Ça évite de faire peur aux gens et leurs réactions quand on arrive sur eux et de même pour les animaux en libertés.
Le petit rétroviseur, bonne trouvaille, ça évite de se faire surprendre et d'anticiper.
Je n'ai pas vu beaucoup d'automobilistes ou de chauffeurs de camions mettre leurs clignotants pour me doubler, n'oubliez pas, nous partageons la route, si vous avez vu un cycliste ou un marcheur, la voiture de derrière, ce n'est pas sûr, et encore moins la 3ème.
Il y a 15 jours, un ancien champion du monde de moto, qui était capable de rouler à plus de 300 km/h sur circuit, s'est fait tuer à 15 km/h en vélo, une voiture l'a fauché. Il vaut mieux freiner et perdre 10 secondes sur sont trajet que de faire perdre la vie à une personne.
Bon j'arrête de faire la morale, mais pensez y en doublant un usager de la route.
Le physique :
Là j'ai eu la chance d'avoir les conseils de Christophe Banach chez Biogym, le vélo il connaît très bien, et à chaque séance au Club, tous les conseils qu'il me donnait, je les notais dans un petit carnet, et je m'en suis servi tout le temps . A chaque arrêt prolongé, je faisais des séances d'étirements, dès que j'ai pu, j'ai pris des bains, le matin je partais doucement, même s'il ça descendait.
J'ai bu environ 7 litres par jour, ça fait beaucoup, mais quand ont fait 9h00 de vélo à 35 degrés, des fois, ce n'était pas assez.
Cette partie est aussi importante que la préparation que je me suis infligé avec plaisir. Je finis en forme avec juste les genoux un peu raides.
Les repas:
À part les 2 premiers jours, j'ai mangé local, bon, des fois je le regrettais une heure après, surtout dans le cols.
Je faisais plat, dessert, café et jamais dans les grandes chaînes, euh de toute façon, il n'y en avait pas.
Les itinéraires :
Je l'ai fait sur calculitineraires.fr c'est très simple, j'ai attendu d'avoir l'accord des disponibilités des chambres d'hôtes pour finaliser. Après ils faut faire une copie en GPX, ce format permet de le transférer sur le portable. Il faut ensuite télécharger l'application GPS Viewer. Votre parcours se distingue d'une ligne bleue claire qu'il faut suivre avec votre position qui est symbolisée par un point bleu foncé. C'est simple, je viens de traverser la France en suivante ce principe.
LES ETAPES:
Les 3 premières un peu longues, surtout à cause de la météo et des distances.
Là se sont les fesses qui font mal, surtout après 130 km. Si je devais en garder une, c'est celles où j'ai traversé les Cévennes, mal partout, très dur, mais quel spectacle à chaque virages, le spa en arrivant, les cigales, la chaleur, les odeurs, tout quoi!!!
La plus dur, celle où je suis tombé, là j'ai crû quelques minutes que mon aventure s'arrêtait là, avec le recule, j'ai bien fait de remonter comme j'ai pu sur mon vélo. De toute façon, je n'avais pas prévu de ne pas y arriver. Donc pas de plan B.
Voilà, voilà Une pages se tourne..... Et comme le chanter Gilbert .... ET MAINTENANT, QUE VAIS -JE FAIRE..........
A tous ceux qui voudraient faire la même chose, en plus court, en plus long, je peux vous donner les infos dont vous avez besoin ( adresses des chambres d'hôtes, les hôtels, les choses à faire ou à ne pas faire ) voici mon adresse mail: decle.pascal@neuf.fr .
Bonne chance à vous et bienvenue dans le monde des fous !!!
Pascal